Je suis née en 1960 à St-Joseph de Sorel. Je suis la deuxième d’une famille de trois enfants. Chez nous, la foi était très importante. La musique tenait aussi une très grande place dans ma famille. Mes parents jouaient dans un orchestre. Papa était guitariste et nous a transmis l’amour de cet instrument. Maman chantait presque tout le temps. En voiture, elle nous faisait chanter avec elle en canon, mon frère aîné et moi.
Je ne savais pas trop en quoi me diriger lorsque j’étais adolescente. Une fois, des jeunes sont venus animer la messe. Ils s’accompagnaient à la guitare. Ça m’a beaucoup rejoint. Vers mes quinze ans, nous avons eu un concert-témoignage de Jean-Guy Morin à ma paroisse. Intérieurement, je me suis dit que c’était ça que je voulais faire. Mais j’étais timide.
J’ai toujours eu la foi et j’aimais le Seigneur mais je n’arrivais pas à suivre ce qu’il demandait, ce qui me maintenait dans une tristesse constante. À dix-sept ans, j’ai commencé à cheminer avec un groupe de jeunes et, avec eux, j’ai suivi un séminaire de la vie dans l’Esprit. J’y ai découvert l’amour du Père, ce que Jésus avait fait en donnant sa vie pour moi et la personne du Saint-Esprit qui « vient au secours de notre faiblesse ». Après avoir fait l’expérience de son action, je lui ai donné ma vie. Ma vie en noir et blanc est devenue en couleur !
En recevant cette effusion de l’Esprit-Saint, ma timidité est partie et j’ai commencé à composer des chants, à faire de l’animation au nouveau café chrétien de Sorel. Je désirais depuis toujours avoir une famille. J’ai demandé à Dieu de mettre sur ma route celui qu’il avait préparé pour moi. C’est au congrès charismatique qui se tenait au stade olympique en 1979 que nous nous sommes rencontrés, Serge et moi.
Nous sommes vraiment différents tous les deux et au début de notre mariage, il nous était impossible de faire de la musique en couple. C’était le seul point sur lequel on se chicanait. Nous avons commencé à réciter ensemble la prière du Cardinal Mercier au Saint Esprit et l’aventure a commencé. Il a fait tomber nos divisions et nous a unis d’une façon extraordinaire.
Il y aurait encore beaucoup à dire… Quatre enfants extraordinaires, expériences de providence, guérisons... J’arrête ici. Je rends grâce au Seigneur pour tout ce qu’il a fait pour nous et pour notre famille. Lucie